Equateur, Pérou, Bolivie et chili sur les ailes du condor pendant 5 mois

Equateur, Pérou, Bolivie et chili sur les ailes du condor pendant 5 mois
Equateur, Pérou, Bolivie et Chili en famille

vendredi 18 décembre 2015

le 06 déc : Tiwanaku

De retour à La Paz, dans notre petite chambre de l’hôtel Sagarnaga, au fond du couloir cette fois, à l’abri de horde d’adolescents en voyage scolaire, nous nous rendons dans la matinée au « cimenterio », afin de trouver un transport pour Tiwanaku et tenter d’en savoir un peu plus  sur cette civilisation pré-colombienne édifiée sur presque 2000 ans, un vaste centre cérémoniel au bord du lac Titicaca à près de 3800 mètres d’altitude et qui a compté à son apogée presque 20000 habitants. Les vestiges de cette civilisation aujourd’hui disparue et dont il ne reste que peu de traces montrent que leur niveau de connaissance en architecture, mathématiques et astronomique était particulièrement avancé et ce bien avant la domination inca. Les fouilles effectuées sur seulement 30% du  site n’ont malheureusement pas permis de retrouver beaucoup des restes de ce savoir immense, Tiwanaku ayant été de nombreuses fois pillés par les espagnols notamment et par de nombreux « huacueros » (pilleurs de tombes). Néanmoins les ruines que les années ont bien voulues épargner méritent à elles seules qu’on les visitent tant l’atmosphère du lieu est mystique et chargé d’histoire.

A l’entrée, nous grimpons les marches des vestiges de la pyramide d’Akapana qui fut probablement un ancien temple cérémoniel et qui conservent encore en son sein les fondations des demeures des prêtres et une croix andine taillée à même la pierre.

La pyramide d'Akapana

Les croix andines

Du sommet, on peut voir à l’horizon d’autres vestiges de pyramides dont les sommets sont si plats et les pierres qui le composent si lisses qu‘elles ont fait naitre une théorie impliquant la venue d’extra terrestre dans d’étranges vaisseaux atterrissant sur ces immenses plate formes.

Vue sur les plates formes d'atterrissage des extra terrestres

Plus loin nous descendons dans le sanctuaire du « templete semi subterraneo » (temple semi-enterré), une fosse de grès rouge rectangulaire ornée de 175 visages sculptés dont au moins deux représenteraient des extra-terrestres.

"El templete subteterraneo"

Quelques uns des 175 visages taillés dans la roche

De là, on distingue une des entrées de « Kalasasaya », une plate forme cérémonielle d’une centaine de mètres de long cernée par une un mur d’enceinte de près de trois mètres de haut alternant les pierres de grès rouge parfaitement taillées et imbriquées les unes avec les autres et d’énormes monolithes de plusieurs tonnes parfaitement ajustées avec le reste de la construction.

Une des entrées de Kalasasaya



Les blocs monolithiques parfaitement ajustés

L’ensemble dégage une impression de majesté renforcée par la présence sur la plate forme, d’autres formations monolithiques comme « El Fraile » (le prêtre), la porte de la lune ornée de représentations divines à tête d’animaux et la volumineuse porte du soleil taillé d’un seul bloc et pesant près de 40 tonnes et qui devait servir de calendrier pour prévoir les dates précises des solstices et des équinoxes.

"El Fraile"

Les motifs zoomorphiques de "Puerta de la Luna"

"La Puerta del sol"



Après deux heures à baigner dans cette atmosphère antique et sacerdotale, nous terminons l’exploration du site, par la visite des deux musées de Tiwanaku. Le premier renfermant les quelques poteries et objets divers retrouvés sur les lieux au cours des fouilles, et le second construit quasi exclusivement pour protéger le trésor du lieu,  l’énorme « monolito Bennett Pachamama », haut de 7, 3 mètres  qui un temps exposé sur une place au centre de La Paz servant de support pour les slogans syndicalistes ou de cibles pour les révolutionnaires a réintégrer son lieu originel et est enfin l’objet de toutes les attentions.



Nous rentrerons à La Paz en fin d’après midi et le chauffeur nous gratifiera d’une bonne surprise en nous arrêtant cinq minutes sur le site d’un des miradors de la ville, au sommet du téléphérique rouge pour nous permettre de prendre quelques belles photos  et clôturer cette journée historique et archéologique en beauté. Nous profiterons de la journée du lendemain, pour terminer nos achats et aller visiter « la plaza Murillo » aussi appelée « place du brulé », preuve que la Bolivie n’a pas toujours été ce pays calme et stable, autour de laquelle se trouve le palais présidentiel « d’Evo » (Morales), et la cathédrale. Toutes les décorations pour « La Navidad » sont de sortie nous rappelant que nous aussi nous allons bientôt fêter noël en famille mais pas avant de nous être offert un merveilleux cadeau de noël para toda la familia. Suite et fin de nos aventures dans le prochain article. En attendant nous quittons la Bolivie plus qu’émerveillés par ce pays qui nous aura offert des paysages magnifiques et uniques comme le Salar d’Uyuni, le parc Sajama et le parc national de Torotoro, des villes pleines de charmes comme Sucre et Copacabana, d’autres chargées d’histoire comme Potosi ou La Paz avec toujours au cours de notre découverte du pays, des gens timides au premier abord mais vraiment attachants. Un gros coup de cœur pour la Bolivie comme pour un maximum de français je présume qui la visite en masse.


1 commentaire:

  1. bonjour les amis,
    nous pensons que vous êtes de retour en métropole prêts à passer les fêtes de fin d'année en Famille. Nous attendons avec impatience la chronique de vos aventures aux Galapagos. Et nous vous souhaitons un bon retour à la Réunion. Pour notre part, on ne fait dorer la pilule dans le désert d'Atacama avant d'affronter les vents de la Patagonie dans les prochaines semaines. à très bientôt pour de nouvelles aventures. La Gaïa's family du Tour de Gaia

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