L’arrivée sur La Paz est toujours aussi impressionnante,
mais bien plus sous un ciel noir et menaçant, zébré d’éclairs et alors que le ciel se déchaine quelques minutes après notre
descente dans la vallée, charriant d’impressionnant grêlons et transformant les rues en torrents qui
dévalent, avec force, les pentes
abruptes de la ville. C’est le moment où le taxi nous dépose sous une pluie
torrentielle et froide dans la nouvelle gare routière, qui est en fait la pire
gare routière en 6 mois de voyage où, alors que nous cherchons en vain à nous
mettre à l’abri sous un auvent imaginaire, on nous annonce que les mini-vans
pour Coroico prennent les touristes mais sans leurs sacs à dos, trop volumineux, à moins de payer un solide supplément. Un peu désabusés par l’amabilité de la
tenancière de la compagnie, nous enfilons nos Gore-Tex étanches et malgré le
froid, décidons d’attendre une autre race de véhicule qui accepte les bagages.
Finalement une demi-heure plus tard, nous grimpons dans « una
flota », un grand bus avec des coffres où nos sacs à dos retrouvent
d’autres pestiférés de la mini-van’s attitude, et avec lequel nous emprunterons
la nouvelle route de l’accident (qui a remplacé la route de la mort), qui doit
nous mener en trois heures dans la petite ville de Coroico, où réside la
majeure partie de la colonie noire africaine descendante des esclaves amenés
pour remplacer les indiens dans les mines de Potosi.
Nous aurions du lire plus attentivement le guide car au lieu de retrouver une dernière fois les montagnes et les randonnées en altitude, nous voilà de retour bien plus tôt que prévu à la Réunion dans un décor de moyenne montagne où s’épanouissent des fougères arborescentes, des bananiers, des bougainvilliers et d’autres essences tropicales qui nous sont familières. Non pas que le paysage ne soit pas magnifique, mais nous sommes un peu déçu de quitter aussi rapidement les hautes montagnes et l’Altiplano bolivien et même si Coroico est un paisible village, plein de charme, doté d’une jolie petite place particulièrement animée, nous décidons d’écourter notre séjour pour rejoindre La Paz afin d’aller visiter le site archéologique de Tiwanaku.
Nous aurions du lire plus attentivement le guide car au lieu de retrouver une dernière fois les montagnes et les randonnées en altitude, nous voilà de retour bien plus tôt que prévu à la Réunion dans un décor de moyenne montagne où s’épanouissent des fougères arborescentes, des bananiers, des bougainvilliers et d’autres essences tropicales qui nous sont familières. Non pas que le paysage ne soit pas magnifique, mais nous sommes un peu déçu de quitter aussi rapidement les hautes montagnes et l’Altiplano bolivien et même si Coroico est un paisible village, plein de charme, doté d’une jolie petite place particulièrement animée, nous décidons d’écourter notre séjour pour rejoindre La Paz afin d’aller visiter le site archéologique de Tiwanaku.
La Réunion bolivienne
Les champs de coca remplacent les champs de canne à sucre
La pause Coca
Sur Coroïco, nous irons tout de même nous baigner dans une des trois "cascades del Vagante », une petite pause bien agréable dans un des bassins aménagés où, chose rare et bien que l’eau soit fraiche, Fred s’est baignée. Finalement Coroïco aura quand même était une étape marquante…
C'est frais!!
La prouesse
Nous irons également tester la fondue savoyarde du restaurant « La Casa », qui si elle était savoureuse avait un arrière goût de trop peu... vivement celle d'Arêche!!
Tranquille!!
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire