Equateur, Pérou, Bolivie et chili sur les ailes du condor pendant 5 mois

Equateur, Pérou, Bolivie et chili sur les ailes du condor pendant 5 mois
Equateur, Pérou, Bolivie et Chili en famille

mardi 28 juillet 2015

23 juillet : Cotopaxi


Ce matin, le petit déjeuner avalé, nous avons rendez vous a l’agence avec notre guide du jour, Gerardo qui est chargé de nous faire découvrir sur une journée les trésors du parc national du Cotopaxi. La visite se fera en anglais, ce n’est pas terrible pour notre espagnol mais vu notre niveau, qui s’améliore certes,  c’est bien plus confortable. Nous partons de Latacunga vers 2800 mètres pour tenter de rejoindre le camp de base du Cotopaxi vers 4900 mètres, en voiture jusqu’à 4300 mètres, puis à pied ; le but étant de s’approcher le plus près possible du glacier voir même d’y poser un orteil. Le temps n’est pas à la fête, le ciel est chargé de gros nuages gris qui s’accrochent sur les flancs du volcan et dès le début de l’ascension, la météo se dégrade encore avec des vents avoisinant les 120 kms/heure et une température ressentie proche de -15°. Malgré les doudounes, les goreTex, les gants et les bonnets en alpagas, les filles sont frigorifiées et Juliette commence à se plaindre d’avoir mal à la tête. Pas de plaisir, horizon bouché, on abandonne et rejoignons le 4x4 le plus vite possible pour se mettre au sec et se réchauffer avant d’aller explorer les autres trésors autour du Cotopaxi.  


Les flancs du Cotopaxi

Malgré cette météo exécrable, le parc est magnifique. Le décor est lunaire et la tempête accroit encore plus la puissance du lieu cerné par ces volcans dont les flancs se dégagent parfois au gré du vent. La flore est rare, mais nous croisons au fil de la journée quantité de chevaux sauvages qui semblent indifférents à la météo et paissent paisiblement ainsi que des faucons et des éperviers se jouant  des rafales et dont les vols stationnaires dans ces conditions relèvent du parfait numéro d’équilibriste. Les yeux rivés vers le ciel, c’est le moment que choisissent trois magnifiques condors en chassent à l’envergure impressionnante (plus de 4 mètres pour certains), pour planer majestueusement quelques minutes au dessus du lac dont nous avons entamé le tour à pied avant de disparaître derrière la crête en nous laissant un souvenir impérissable.









La journée se termine vers 15h00 par un repas au coin du feu aux allures de festin vu l’heure et la fatigue accumulée avant le retour sur Latacunga et l’hôtel Rosim dans lequel nous avons posé nos sacs.





Sur le chemin du retour nous mesurons un peu plus, après nous être approché de ce géant minéral et en examinant les reliefs qui bordent le parc du Cotopaxi les dangers que représente le fait de vivre sur les flancs d’un volcan explosif susceptible de ravager une ville entière et les champs qui la borde, les recouvrant sous des tonnes de lave et de cendres en quelques minutes. Gerardo, notre guide  en parle avec respect, une pointe de fatalisme et une bonne dose d’optimisme malgré un niveau d’alerte qui est monté d’un cran il y a quelques jours et l’apparition d’après les scientifiques chargés de sa surveillance d’un nouveau petit cratère au sommet du volcan qui laisse échapper du gaz…  
Epuisés mais content se sera un Walt Disney pour les pitchounettes et une soupe pour nous avant de plonger sous les couvertures pour une bonne nuit de sommeil.


Ah ! Au chapitre des mauvaises nouvelles, mon objectif est définitivement hors service et plus aucune photo ne sort de mon joli boitier hors de prix. Quelle misère !!! Heureusement qu’il nous reste le petit coolpix de Fred et  la Go pro pour immortaliser tous ces paysages magnifiques.



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