Equateur, Pérou, Bolivie et chili sur les ailes du condor pendant 5 mois

Equateur, Pérou, Bolivie et chili sur les ailes du condor pendant 5 mois
Equateur, Pérou, Bolivie et Chili en famille

jeudi 23 juillet 2015

21 juillet : Otavalo

Trois jours à Otavalo :
Départ de notre hôtel kitch à Quito pour "el terminal del autobus de Carcelen" au nord de la ville, pour rejoindre la petite ville d’Otavalo célèbre pour son marché artisanal et son marché aux bestiaux tous les samedi matin. Bon, pour cette grande fête traditionnelle hebdomadaire, il aurait fallu se lever beaucoup plus tôt  et anticiper le temps de transport vers la gare routière et l’énorme file d’attente pour pouvoir acheter un ticket et monter dans un bus. Du coup nous nous sommes rabattus sur le marché d’artisanat local situé sur "la plaza del ponchos"  au milieu des couvertures, des hamacs, des lamas en peluches et des écharpes en alpagas. Puis nous avons rejoins notre hôtel "el Rincon del viajero", une petite pension pleine de charme tenue par Monsieur Edgar jamais avare de bons conseils pour faciliter la vie des routards.


Un aperçu du marché d'Otavalo et ses couleurs



Le premier jour, première rando pour nous rendre "al parque del condor", un lieu où on peut voir de grands rapaces qui après avoir été blessés et soignés ne peuvent être remis en liberté. En pratique les cages étaient petites, les rapaces avaient l’air un peu éteint et la démonstration de vol se résumait à un show en espagnol d’un des gardiens du parc pendant que ses oiseaux, goutant les plaisirs de la liberté, oubliaient de revenir ou de se montrer. Au chapitre des bénéfices de la journée, on peut retenir une superbe leçon d’espagnol sur le thème des rapaces, de leurs habitats naturels et de leurs proies préférées, armés de notre petit dictionnaire de poche, traduisant mot a mot toutes les pancartes du parc (cazador : chasseur, rana : grenouille, guarro : cochon, quand fred le prononce j’ai l’impression qu’elle éternue, buho : hibou, macho : male, hembra : femelle…., on est hyper fier !!), et également un retour a pied au milieu  de champs de lupins,  bordés d’eucalyptus géants dont le parfum très prononcé dans cette atmosphère humide de fin de journée sentait bon l'exotisme et les vacances.

 C'est moche un condor au sol non?

 Nos deux fauconnières


Cest énorme, ils ont des palmitos géants au chocolat!!


Le deuxième jour, nous avons de nouveau cheminé sous le soleil, cette fois le long d’une voie ferrée en cours de réhabilitation, pour nous rendre a la cascade de Peguche dans le village du même nom (on se serait cru au Népal ; Feriche, Pengboche, Peguche…. Un petit clin d’œil aux montagnards réunionnais). Un chouette endroit, toujours dans un forêt d’eucalyptus dans laquelle un chemin sinueux conduit à une jolie cascade qui aurait pu être le lieu d’un agréable pique nique si toutefois on avait pu trouver sur la route de quoi en faire un. Puis retour dans notre pension qui n’est  ce soir occupé que par des français en vacances, pour finir la journée sur le thème du jeu : échec, dames, kilo dé mierda le tout accompagné "de una grande cervesa". Demain départ pour une grande rando de 4 à 5 heures autour de "la laguna de Quicocha".




Lever 7h00 sous le soleil et après un bon petit déjeuner, le bus nous emmène jusqu’au village de Quiroga où un pick up nous dépose à l’entrée du parc national. Après une courte montée, nous découvrons ce superbe lac volcanique perché à plus de 3000 mètres avec en son centre deux petits ilots qui en dépassent à peine et qui ont d’ailleurs inspirés le nom de la lagune du fait de leur ressemblance avec deux cochons d’inde endormis (quicochas). Nous en ferons le tour avec des français rencontrés le matin dans le bus : une paire d’ingénieurs géologues en stage pour 3 mois sur Cuenca (il y a pire comme lieu de stage), et une autre française, aventurière solitaire et violoniste qui voyage depuis 4 mois de communauté en communauté à la recherche de nouvelles harmoniques. La randonnée est magnifique, un peu raide au départ d’autant que l’altitude bouscule un peu les organismes pas encore totalement acclimatés, mais passé le point culminant le chemin s’aplanit et la vue est vraiment superbe. Juliette est a fond et caracole devant se targuant d’être la première Poupel au sommet et Elise tranquille derrière prend des photos de fleurs et de paysages pour alimenter son blog et pour faire plaisir à son pauvre papa qui déplore la défection de son objectif qui refuse de communiquer avec le boitier et donc de prendre des photos de ce lieu isolé et magnifique. Du coup on a quand même quelques belles photos à vous proposer.

Vue splendide sur les deux fameux cochons d'inde endormis


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