Si l'ambiance au premier abord diffère de nos précédentes étapes, on est rapidement séduit par le charme de cette vallée ensoleillée (ça nous change un peu), cernée par les montagnes du parc national Podocarpus , où le temps, qui semble s'écouler aussi paisiblement que la rivière qui traverse le village, invite à poser les sacs à dos.
Plutôt que de les poser en ville, nous avons choisi de faire confiance à la description que faisait le Lonely Planet concernant la possibilité de louer des petites cabanes dans un parc national au Rumi Wilco Ecolodge, pour la modique somme de 36 euros la nuitée (ce qui à part la nuit en dortoir à Baños était ce qu'on avait trouvé de moins cher en Equateur depuis l'arrivée). La surprise a été de taille tant l'hébergement dépassait tout ce qu'on avait pu imaginer. En lieu et place de la dite cabane, on est logé dans un chalet sur pilotis au coeur d'un sympathique petit bois, au bord d'un paisible torrent de montagne sur les rives duquel les bambous et les roseaux s'inclinent en une majestueuse révérence et dont le bruit continu de l'eau dévalant notre petit domaine sera, ainsi que le chant de quelques oiseaux rares noctambules, une bien douce berceuse pour les six nuits que nous aurons finalement passé dans ce petit paradis boisé. Quand aux journées, elles sont partagées entre la baignade journalière dans les eaux tumultueuses du torrent, la confection de rapides esquifs dans notre chantier naval écolo dont l'aérodynamisme et la flottabilité sont immédiatement testées, les feus de camps au son de la guitarlélé (que j'ai enfin réussi à sortir de son étui) en regardant griller quelques cuisses de poulet et en chantant "Il en faut peu pour être heureux" (ce qui semblait particulièrement à propos), la rencontre autour d'une salade de fruits mémorables, d'Anne Sophie et Julien au début de leur long périple également, qui en plus de compatir sincèrement à mon problème d'appareil photo, nous ont fait profiter de quelques bons plans, comme le téléchargement de Maps.me sur l'I phone, grâce auquel nous avons maintenant des cartes détaillées pour la suite de notre aventure, et quelques randonnées à la journée pour aller rejoindre une petite cascade perchée sur les flancs du parc national Podocarpus, ou pour rejoindre la croix dominant la ville afin d'y admirer la vue magnifique sur la vallée de Vilcabamba, ville dont le bref séjour, s'il ne suffit pas à nous faire devenir centenaire nous aura tout de même laissé de bien jolis souvenirs. Une belle façon de profiter encore un peu de l'Equateur avant de passer la frontière et de plonger au coeur du Pérou voisin.
Le chalet sur pilotis
Elle est pas belle la vie?
La ducha
Notre chantier naval
Apres ma cabane au Canada c'est ma cabane en Equateur!!! Tellement plus exotique!!! aujourd'hui pour nous c'est la rentrée (voir mail) Plein de bises a vous 4 Virginie
RépondreSupprimerBuenos dias ! c'est Hugo L-S, un petit coucou à Juliette. hier c'était la rentrée, je suis avec Monsieur.R
RépondreSupprimeret tu es dans ma classe !
j'ai cherché la page qui t'es dédiée sur le blog, je ne l'ai plus trouvé.
Disfruta bien de tus vacacciones, durente que yo soy en la escuela !
Adios y besos, a ti y a tu familia.