Equateur, Pérou, Bolivie et chili sur les ailes du condor pendant 5 mois

Equateur, Pérou, Bolivie et chili sur les ailes du condor pendant 5 mois
Equateur, Pérou, Bolivie et Chili en famille

mercredi 29 juillet 2015

25 juillet : Quilotoa

Aujourd'hui, direction la lagune de Quilotoa, un magnifique lac volcanique perché à près de 4000 mètres dont les légendes locales disent qu'il est sans fond. Nous avons prévu d'en faire le tour, en partie, avant de plonger dans le fond du canyon pour rejoindre notre hôtel à pied. José et sa femme, qui gèrent l'Auberge de jeunesse, ne rigolent pas sur le petit déjeuner : oeufs, salade de fruits, yaourt, pain, café et jus de fruits, de quoi affronter le temps maussade et un vent a décorner les boeufs. Le voyage dans la benne du pick-up, sous une couverture pour tenter d'échapper au froid nous conduit a Zumbahua pour le marché hebdomadaire où nous arrivons transis, l'onglet aux doigts et les mâchoires tétanisées ce qui représente un sacré handicap pour rouler les "R". Le marché est particulièrement typique et il s'y vend de tout y compris des gants en alpaga pour nos pucinettes qui relégueront définitivement les gants chinois au fond du sac.
Après une trentaine de minutes de déambulation le long des étals, que nous mettons à profit pour acheter le pique nique du midi, José nous dépose sur le site de la Lagune où le spectacle est saisissant, aussi saisissant que le vent, qui sur la crête, manque de nous faucher Juliette Fred et moi, par une rafale venue de l'arrière aussi fourbe que soudaine; impressionnant!!! (j'entends déjà les mauvaises langues hurlées à l'exagération, mais les marseillais qui liront ce blog savent qu'il n'y a pas de récit exagéré, juste des auditeurs incrédules!).

"La laguna de Quilotoa"



Juliette aurait bien fait le retour en poney



Après 5 heures de marche dans un décor magnifique, alternant pentes sableuses, pâturages d'altitude, villages isolés et sentiers tortueux à flanc de montagne, nous regagnons Chugchilan, les jambes lourdes, soulés de vent et pour ma part rouge écarlate pour ne m'être pas méfié du soleil à travers les nuages sous les latitudes équatoriennes. Rien toutefois qui ne puisse se guérir avec "una cervesa fresca" bien méritée. le repas est délicieux, le lit confortable et le repos bienvenue.

Le lendemain, nous tentons la journée de repos, mais au grand désespoir des filles, l'appel de la randonnée est plus fort et vers midi nous partons, toujours en compagnie de Delphine, Christophe, Victor et Faustine, leurs deux marmailles, pour "el mirador del bosque", un magnifique point de vue sur les reliefs découpés des environs de Chugchilan. Les champs de lupins aux couleurs éclatantes, ondulants au rythme du vent égayent ce paysage de collines escarpées, exploitées jusqu'à des altitudes vertigineuses. Les agriculteurs du coin sont avant tout des montagnards aguerris, immunisés contre le mal aiguë des montagnes. La redescente dans la vallée se fait par de petits sentiers tortueux entre pâturages, cultures et habitations en suivant d'instinct la crête des collines (ce qui nous a valu quelques culs de sac) pour finalement rejoindre la route en contre bas et notre hôtel à la nuit tombante. Demain nous quittons Chugchilan pour Banos toujours plus au sud où nous espérons découvrir de magnifiques points de vue sur le volcan Tungurahua.


"El mirador del Bosque"


Un pique nique au soleil et sans vent




 Encore de délicieux champs de lupins

 On dit : "fier comme un mouton de Quilotoa"


Rantanplan qui veille sur les touristes en balade

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